วันศุกร์ที่ 4 กันยายน พ.ศ. 2552

Saumur

Le Château de Saumur, façade sudEnluminure de Septembre dans Les Très Riches Heures du duc de Berry

Géologie
Le département du Maine-et-Loire, terre de tuffeau et de falun, possède dans la région de Saumur près de 1 200 kilomètres de galeries souterraines et troglodytes ainsi que de 14 000 cavités dont la moitié sont à l'abandon. De nombreuses galeries sont utilisées par les entreprises angevines de vins pétillants de Saumur et par les champignonnières produisant les fameux "champignons de Paris".
La Révolution
Après que l'Assemblée Constituante eut décidé la création des départements, des réunions se tiennent aussitôt dans l'hôtel du duc Antoine-César de Choiseul-Praslin, député de la noblesse de la Sénéchaussée d'Angers. Une trentaine de députés (des trois provinces) présents envisagent de rétrocéder des territoires au Poitou et de subdiviser le domaine restant en quatre départements, d'environ 324 lieues carrées, soit 6 561 km² actuel, autour des capitales traditionnelles, Tours, Angers et le Mans, et autour de la ville de Laval, qui récupérerait des terres du Maine et de l'Anjou.
Le 12 novembre
1789, 25 députés (des trois provinces) approuvent ce partage, mais les deux représentants de Saumur, Jean-Etienne de Cigongne pour le tiers état et Charles-Élie de Ferrières pour la Noblesse, se dissocient de cette décision. Les Saumurois plaident en faveur d'un département de Saumur situé au carrefour des trois provinces de l'Anjou, de la Touraine et du Poitou, avec Loudun pour le partage des pouvoirs. Jean-Etienne de Cigongne et Charles-Elie de Ferrières accusent les représentants d'Angers de s'entendre avec leurs collègues du Maine et de Touraine pour le dépeçage de la sénéchaussée de Saumur. Ils les accusent également d'abandonner à la Touraine 24 paroisses anciennement angevines (autour de Château-la-Vallière et de Bourgueil). Le mécontentement grandit, la population de Bourgueil manifeste pour son maintien dans l'Anjou et se solidarise avec Saumur. Pendant ce temps, les représentants de Chinon, à l'instar de ceux de Saumur tentent également de créer leur propre département. Des dissensions apparaissent au sein du conseil municipal de Saumur. Certains représentants de la Noblesse et du Clergé approuvent le découpage proposé par Angers. En décembre de la même année, les Loudunais rompent leur accord avec Saumur.
Le 14 janvier
1790, l'Assemblée nationale décrète que "Saumur et le Saumurois feront partie du département de l'Anjou".
Intégré dans le département de "Mayenne-et-Loire" (futur "Maine-et-Loire"), Saumur tente de partager avec Angers la fonction de chef-lieu. Ayant perdu la partie, les représentants de Saumur proclament que l'alternat entre Angers et Saumur permet de déjouer les intrigues et les cabales qui naissent de la fixité… Le lundi 24 mai
1790, ils obtiennent 104 suffrages en faveur de l'alternat, mais 532 voix se prononcent en faveur d'un siège permanent à Angers. Le nouveau département est constitué. L'Assemblée constituante entérine cette structure le 22 juin 1790 et le Roi le 25 juin 1790.
Afin de calmer la susceptibilité des Saumurois, les 36 membres du nouveau conseil du département portent à leur présidence
Gilles Blondé de Bagneux (ancien maire de Saumur). Ainsi jusqu'en novembre 1791, le premier président du conseil général de Maine-et-Loire, sera saumurois. Cigongne est désigné président du tribunal de commerce de Saumur.

Reims


Reims - Vue de la façade de la basilique Saint-Remi.

Reims (orthographe désuète : Rheims) dite « la cité des sacres » ou appelée « cité des rois » est une commune française, située dans le département de la Marne et la région Champagne-Ardenne. Ses habitants sont appelés les Rémois (un Rémois, une Rémoise).
Reims est une ville du nord-est de la
France, à 141 km de Paris, dans la Champagne crayeuse. Reims bénéficie d'une position privilégiée au nord-est du bassin parisien notamment parce que la ville se situe entre d'une part Paris et Strasbourg et d'autre part les pays tels que l'Allemagne, la Belgique et le Luxembourg. La ville représente donc une étape agréable pour les touristes.
Avec 188 078 habitants, c'est la douzième ville de France par sa population (mais vingt-neuvième en comptant l'agglomération : 218 375 habitants). Elle est la ville la plus peuplée du département et de la région, bien que n'étant pas le chef-lieu du département ni de la région (cette place revient à
Châlons-en-Champagne). Reims est aussi la deuxième ville (hors agglomération) la plus peuplée du Nord-Est de la France après Strasbourg. Selon le dernier recensement de l'Insee, elle est la sous-préfecture française la plus peuplée intra-muros devant Le Havre (185 427 habitants).
Région de Reims à l'époque pré-romaine (préhistoire)
Les premières traces d'implantation humaine dans la région remontent au néolithique et au chalcolithique (fin du IIIe millénaire avant Jésus-Christ). Des champs d'urnes de l'âge du bronze y ont été retrouvés. La vallée de la Vesle a connu une occupation assez dense pendant l'âge du fer. Il y a cependant très peu de vestiges de ces époques sur le site actuel de Reims.
Vers
80 avant J-C, les Rèmes construisent l'oppidum de Durocorter sur le site qui deviendra Reims.
Rèmes et Rome
En celtique Durocorter, la forteresse ronde, devient Durocortorum et est mentionnée dans les commentaires de Jules César. Strabon cite le nom de Duricortora (Δουρικορτόρα). Voyant l'avancée de l'armée de César, les Belges s'allient pour repousser cette invasion. Les Rèmes refusent cette alliance et choisissent d'aider Rome. L'alliance est votée par le Sénat de Rome. Les Belges sont battus sans grande difficulté. En 53 avant J-C, César ordonne au concilium Galliae de se réunir à Durocortorum pour y juger la conjuration des Sénons et des Carnutes.
Les Rèmes ayant prouvé leur fidélité à
Rome, Durocortorum est classée dans les cités fédérées, considérées comme indépendantes. Sous Auguste (entre 16 et 13 avant J.-C.), les Rèmes sont placés dans la province de Belgique dont Durocortorum devint la capitale. Les nombreux monuments ou autres traces de l'époque romaine montrent que Reims est à l'époque très prospère (de récents travaux archéologiques font même de la ville la deuxième plus vaste de l'Empire après Rome). Sept grandes voies desservent la ville.
Invasions barbares
En
357 et en 366, des invasions germaniques sont repoussées dans la région avant qu'elles n'atteignent Reims. Mais en 406, les Vandales s'emparent de la ville et la pillent. Les Rémois sont réfugiés alors dans l'église chrétienne et l'évêque saint Nicaise est décapité sur le seuil de sa cathédrale. Et en 451, ce sont les Huns qui attaquent la ville.