วันอังคารที่ 28 กรกฎาคม พ.ศ. 2552

Lavande

Les lavandes sont des arbrisseaux dicotylédones de la famille des Lamiacées (ou labiées) et du genre Lavandula, à fleurs le plus souvent mauves ou violettes disposées en épis, dont la plupart des espèces, très odorantes, sont largement utilisées dans toutes les branches de la parfumerie. Elles poussent surtout sur les sols calcaires secs et ensoleillés, à l'exception de L. stoechas, qui préfère les sols siliceux.
Toutes les lavandes sont des plantes mellifères, très recherchées par les abeilles.
Sommaire[masquer]
1 Historique
2 Principales espèces
3 Galerie de photos
4 Origine géographique
5 Récolte de la lavande
6 Production de l’huile essentielle
7 Utilisations de la lavande
7.1 Parfumerie
7.2 Propriétés médicinales
7.3 Utilisation culinaire
8 Symbolique
9 Bibliographie
10 Articles connexes
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Historique [modifier]
Venue de l'ouest du bassin méditerranéen, la lavande était déjà utilisée par les Romains pour conserver le linge et parfumer les bains. En Provence, la lavande fut utilisée dès le Moyen Âge, pour la composition de parfums et celle des médicaments, mais c'est à partir du XIXe siècle que la culture se développe.
L'essor de la production française d'huile essentielle de lavande fine est lié à l'implantation de parfumeries dans la région de Grasse. La mise en culture organisée systématique du lavandin, dans les années 1950, prendra ensuite le relais.
Après plusieurs crises qui entraînent la chute de la production et une régression des cultures, les plantations sont relancées par la stabilisation des surfaces à cultiver et le développement des moyens de distillation.

Principales espèces [modifier]
Si les noms latins des lavandes ne posent plus guère de problèmes, il n'en va pas de même avec les noms courants. La même lavande devient française, anglaise ou espagnole selon le pays où elle est classée. On distingue quatre espèces principales :
Lavandula angustifolia, ou lavande vraie. Noms anciens : L. officinalis, L. vera. Autres noms usuels : lavande anglaise (certains auteurs préférant donner ce nom à l'espèce L. dentata), lavande des Alpes, lavande fine. C'est la meilleure des lavandes pour la qualité de son huile essentielle. À l'état sauvage, elle pousse surtout en Provence, mais elle peut être cultivée dans des régions plus septentrionales, d'autant qu'il en existe de nombreux cultivars. C'est un arbrisseau buissonnant pouvant atteindre 1 m de hauteur. Les feuilles, linéaires et de couleur gris-vert, ont une longueur variant entre 3 et 5 cm. Lors de la floraison (avril-mai), la plante développe de longs pédoncules non ramifiés terminés par des épis dont la couleur varie du mauve pâle au violet. Seule l’huile essentielle issue de cette production sur une zone déterminée bénéficie de l’Appellation d'origine contrôlée (AOC), huile essentielle de lavande de Haute-Provence. On recense environ 4 000 hectares cultivés dans les 4 départements producteurs.




Lavandula latifolia, ou lavande aspic. Nom ancien : L. spica. Par rapport à la précédente, ses feuilles sont plus larges (elliptiques) et très odorantes. La floraison est plus tardive (juin-août), et les fleurs ont une odeur très camphrée. Elles poussent à l'extrémité de tiges ramifiées, ce qui est le moyen le plus sûr de la différencier de la lavande vraie. Elle est beaucoup moins appréciée en parfumerie.
Lavandula intermedia, ou lavandin, hybride naturel entre L. angustifolia et L. latifolia. C'est la troisième des lavandes provençales. Découvert un peu par hasard, il a été cultivé à partir des années 1930. Le lavandin est aujourd'hui l'espèce la plus cultivée, car sa fleur est plus productive en huile essentielle que la lavande vraie. Par contre, son essence a une moins bonne qualité olfactive, et est utilisée dans la parfumerie industrielle. Au cours des années, plusieurs variétés de cet hybride ont été sélectionnées et reproduites par bouturage. Les surfaces cultivées en lavandins sont estimées à 17 000 hectares. Les variétés les plus cultivées actuellement sont :
Lavandin Grosso 80% des surfaces en lavandins
Lavandin Abrial 10%
Lavandin Super 10%
Lavandula stoechas, ou lavande stéchas, lavande papillon, cantueso (nom surtout donné à la sous-espèce L. stoechas pedunculata). À l'état sauvage, c'est certainement la lavande dont le territoire géographique est le plus vaste (tout le pourtour méditerranéen). Mais elle n'est d'aucune utilité en parfumerie : elle sent un peu le camphre, et rien d'autre. Elle se distingue des espèces précédentes par deux caractéristiques : d'une part elle apprécie surtout les terrains siliceux, notamment le schiste; de l'autre elle possède à l'extrémité de ses épis de grandes bractées violettes, souvent plus foncées que les fleurs proprement dites. Floraison : avril-juillet.
Autres espèces ou sous-espèces mentionnées :
Lavandula viridis, de forme similaire à L. stoechas, portant également des bractées. Feuillage plus vert, fleurs le plus souvent blanches. Pousse en Espagne et au Portugal.
Lavandula pinnata, originaire des Canaries.
Lavandula lanata, lavande laineuse (sud de l'Espagne).
Lavandula dentata, lavande dentée, appelée parfois « lavande anglaise », caractérisée par ses feuilles très découpées.



Origine géographique [modifier]

Champ de lavande en Provence.
Au départ, les lavandes poussent en Provence et dans le bassin méditerranéen, puis la culture s’est répandue en Europe de l’Est (Bulgarie, Russie, Ukraine…) et même en Tasmanie ou encore au Canada où des plants mutés peuvent maintenant résister au gel.Les lavandes "vraies" poussent à une altitude de 500 à 1 700 m sur les versants ensoleillés des montagnes. La qualité des lavandes est réputée augmenter avec l’altitude.En revanche, la lavande aspic est récoltée dans le bassin méditerranéen entre 0 et 600 m d’altitude.Les lavandes du groupe stoechas se développent sur tout le pourtour notamment en Andalousie et dans la partie sud du Portugal.Les lavandins sont les lavandes les plus cultivés (de 800 à 1 000 tonnes d’essence par an) et les plus répandus car ce sont les plus résistants. Ils se développent spontanément dans le sud de la France. Cependant, on observe un dépérissement des lavandins abrial et sumian qui sont en voie de disparition.

Récolte de la lavande [modifier]
La récolte se fait pendant la floraison, de fin juin jusqu’au mois d’août, pour les lavandes "vraies", "aspic" et les lavandins. À part l’aspic qui est sauvage, les plantes sont généralement cultivées. Il existe cependant quelques distillations de lavandes sauvages de montagne destinées à l’aromathérapie, les quantités sont très limitées. La récolte a lieu en été car les fortes chaleurs favorisent la montée de l’essence dans les cellules et les glandes sécrétrices de la fleur. Les brins sont plus odoriférants si récoltés juste avant l'ouverture des fleurs. Après, l'essentiel de l'arôme se perd.Les lavandes du groupe stoechas sont plus précoces, elles sont récoltées de mars à mai à l’état sauvage mais elles sont plus rarement exploitées. Pour les cultures, la récolte s’effectue mécaniquement, sauf pour les bouquets qui sont coupés manuellement à la faucille.Les lavandes clonales (issues d’un individu et multipliées par bouturage) arrivent à maturité en même temps, contrairement aux lavandes de population (non clonales) qui ne mûrissent pas de façon homogène car chaque plante est un individu différent de son voisin. Les lavandes clonées sont plus susceptibles d'être massivement attaquées par des insectes ravageurs, mais la lavande a peu de prédateurs, en raison de sa teneur en substances qui repoussent ces derniers, hormis quelques espèces, dont le chrysomèle de la lavande (ou du romarin) ; Chrysolina americana.
L’huile essentielle serait de meilleure qualité en altitude mais le rendement est plus faible et l’altitude augmente la teneur en esters.

Production de l’huile essentielle [modifier]

Distillerie traditionnelle.
Il existe deux procédés principaux de production d’huile essentielle de lavande :
La distillation traditionnelle : la récolte doit subir un temps de séchage, avant distillation, afin de perdre l’excès d’eau. Un préfanage d’environ un ou deux jours est indispensable pour la lavande fine, il évite de modifier la qualité des huiles essentielles qui sont obtenues par entraînement à la vapeur d’eau des sommités fleuries. On fait circuler un courant de vapeur d’eau dans la lavande coupée et bien tassée (temps de distillation relativement court 30 à 45 min).
La distillation en "vert broyé" : qui depuis 1990 s’est développée pour améliorer la productivité de la récolte (de lavandin surtout). Sitôt cueilli, le végétal est haché à l’aide d’une ensileuse et il est placé au fur et à mesure, sans séchage préalable, dans une benne ou caisson mobile de distillation qui sera directement monté sur chaudière. Le fait de distiller broyé modifiant la qualité, cette technique n’est pas adaptée pour obtenir une huile essentielle de lavande aux normes AOC. De façon générale, les qualités ensilées auront des teneurs en alcools qui augmentent alors que celles en esters diminuent (phénomènes d’hydrolyse), elles ont une odeur plus verte, peu appréciée des parfumeurs. Des études sont faites pour améliorer les qualités ensilées et aider les producteurs dans ce sens.
Les rendements en huile essentielle de lavande sont très variables selon les régions, le climat, l’année, l’âge de la plantation et la variété, ils sont d’environ 15 kilos par hectare, 25 à 50 kilos pour les lavandes clonales, 80 kilos pour le lavandin en zone de montagne sèche, près du double en plaine (jusqu’à 180 kilos).Les rendements massiques de production d’huile essentielle (rapport de la masse d’essence obtenue par la masse de plante distillée) sont les suivants :
Lavandes fines = 0.5 %
Lavande Aspic = 0.8 à 1.0 %
Lavandins = 1.0 à 1.8 %
Lavandula stoechas L. = 0.3 à 0.8 %
Lavandula pedunculata L. = 0.15 %
Lavandula luisieri (Riv) Mart. = 0.2 %
Les lavandins ont un meilleur rendement car leur fleur est plus développée et plus productrice en huile essentielle, son essence en revanche est de moins bonne qualité.

Utilisations de la lavande [modifier]

Champ de lavande en Provence.

Parfumerie [modifier]
Le mot lavande est un dérivé du verbe laver, peut-être issu de l'italien lavando (action de laver), mais qui pourrait bien remonter au latin lavandaria (linge à laver), sans doute à l'origine de l'anglais lavender (lavendre vers 1265). Cette étymologie laisse penser que très tôt on a utilisé la lavande pour parfumer le linge fraîchement lavé. Des sachets de fleurs séchées sont traditionnellement placés dans les armoires, pour éloigner les mites et parfumer la garde-robe.
Les fleurs de lavande, séchées, sont très résistantes et conservent leurs arômes très longtemps. Un autre usage très ancien est celui de mettre de la lavande dans l'eau du bain pour son parfum et ses propriétés antiseptiques et calmantes.
L'essence de lavande contient des composants différents selon les espèces (voir ci dessous). On l'obtient traditionnellement par distillation des sommités florales. Au XIXe siècle et au début du XXe siècle, la Provence était parsemée de petites distilleries familiales, qui ont peu à peu toutes disparu, victimes de crises de mévente et de l'industrialisation de la production.
C'est bien sûr la parfumerie qui fait le plus gros usage de la lavande. On peut tout parfumer avec elle, depuis les savonnettes jusqu'aux détergents et au papier hygiénique. Dans les parfums proprement dits, la lavande est surtout réservée aux hommes, soit en soliflore dans les eaux de toilette, soit en note de cœur dans les eaux de Cologne.

Propriétés médicinales [modifier]

Molécule de lavandulol.
L'essence de lavande contient des composants différents selon les espèces, mais on y trouve le plus souvent de l'acétate de linalyle et du linalol, du géraniol, du pinène, du cinéol, de la coumarine et de l'éthylamylcétone (à l'origine de son odeur rafraîchissante).
Elle a des propriétés antiseptiques, bactéricides, désinfectantes, calmantes, antispasmodiques et carminatives.
Depuis très longtemps aussi, on connaît les vertus cicatrisantes et antiseptiques de la lavande et sainte Hildegarde la conseillait déjà comme cicatrisant. On lui trouvait aussi des propriétés antivenimeuses et en cas de morsure de vipère, on frottait la plaie avec une poignée de lavande (ceci pourrait expliquer le nom de la lavande aspic). La plante a aussi été très utilisée (et l'est toujours) pour combattre les mites et les poux.
En phytothérapie, on la recommande pour combattre l'anxiété, la nervosité et les insomnies, mais aussi pour soulager les rhumatismes et soigner les infections des voies respiratoires. Elle peut être prise en infusion, en poudre (gélules), sous forme d'huile essentielle ou d'alcoolat (pour les frictions).
L'huile essentielle de lavande est antiseptique et bactéricide. Appliquée pure sur la peau elle soulage les brûlures et les piqûres d'insectes.

วันอาทิตย์ที่ 19 กรกฎาคม พ.ศ. 2552

Rhin



Le Rhin (Rhein en allemand, Rijn en néerlandais, Rhenus en latin, Rein en romanche) est un fleuve d'Europe long de 1 320 kilomètres et drainant un bassin de 185 000 km2.



Géographie [modifier]
Le Rhin prend sa source dans les Alpes sur les flancs du massif du Saint-Gothard, dans l'est de la Suisse (canton des Grisons) et résulte de la confluence de deux rivières, le « Rhin antérieur » et le « Rhin postérieur ». Même si le Rhin antérieur est le Rhin lui-même, le fleuve ne prend le nom de « Rhin » qu'à partir de leur confluence. Après son passage par le lac de Constance (Bodensee), il continue par les chutes près de Schaffhouse et conflue avec l'Aar en amont de Bâle. Le Rhin descend alors vers le Nord au milieu de la plaine supérieure du Rhin, recevant l'Ill et la Lauter à l'ouest, le Neckar de l'est. À Mayence, il reçoit le Main et tourne à l'ouest, pour traverser ensuite vers le nord le Massif schisteux rhénan, où il grossit de la Lahn de l'est et de la Moselle de l'ouest à Coblence. Dans cette section, la vallée du fleuve se resserre et s'encaisse, c'est ce qu'on appelle la « vallée héroïque », dominée par de nombreux châteaux médiévaux chargés d'histoire et de légendes (notamment celle de la Lorelei). À Bonn enfin, il entre dans la plaine. Il se jette dans la mer du Nord en mêlant partiellement ses eaux avec celles de la Meuse dans un grand delta.
Son lit traverse ou longe six pays : la Suisse, le Liechtenstein, l'Autriche, l'Allemagne, la France[3] et les Pays-Bas. Il constitue la frontière naturelle entre la Suisse et le Liechtenstein, entre la Suisse et l'Autriche, entre l'Allemagne et la Suisse et entre l'Allemagne et la France. Il traverse ce que l'on nomme l'Europe rhénane, région la plus dynamique d'Europe et l'une des plus dynamiques du monde.

Affluents [modifier]
Aar : 610 m3/s
Ill : 58 m3/s
Neckar : 145 m3/s
Main : 190 m3/s
Moselle : 400 m3/s
Lippe : 100 m3/s
Ruhr : 80 m3/s

Régime hydrologique [modifier]
Le régime hydrologique du Rhin est harmonieux, tous ses affluents ont des apports complémentaires. Jusqu'au lac de Constance, son régime est nival. Le lac de Constance a tendance à diminuer sa vitalité. Après les chutes de Schaffhouse, il reçoit les eaux plus abondantes et marquées par l'empreinte glacière. Le Rhin roulant 410 m³/s et l'Aar 610 m³/s, portent le Rhin à Bâle à 1 030 m³/s avec un maximum en juin et un minimum en janvier. Le Rhin y roule presque la moitié de son débit pour 20 % de son bassin. À Strasbourg, il reçoit l'Ill, qui lui apporte 60 m³/s, atténuant peu son régime nival. Il perdra ce régime au fur et à mesure qu'il recevra des affluents au régime pluvial avec hautes eaux d'hiver. Les apports de la Neckar et du Main ont tendance à régulariser son débit. Mais c'est à Coblence que le Rhin perd son régime nival pour un régime pluvio-nival à deux maximums grâce à l'apport de la Moselle (400 m³/s), à maximum hivernal. À partir de Coblence, son maximum d'hiver dépasse celui d'été, plaçant le minimum en octobre. Son débit moyen atteint 2 000 m³/s.
février : 2 540 m³/s
juin : 2 090 m³/s
octobre : 1 480 m³/s
Il reçoit peu d'affluents importants après, à part la Lippe et la Ruhr qui portent son débit final à Lobith à 2 300 m³/s.
Débit moyen mensuel (en m³/s) mesuré à la Station hydrologique de Ress altitude : 2 m- bassin versant: 185 000 km² - calculé sur la période 1930-1997[4]
Histoire [modifier]

Rocher de la Lorelei
À l'origine[réf. nécessaire], le Rhin coulait vers la Méditerranée. Mais lorsque le massif entre les Vosges et la Forêt-Noire s'effondra, le Rhin s'infiltra dans le rift créé puis il créa son lit et se dirigea ainsi vers la mer du Nord.
Son caractère de frontière internationale est relativement récent, à l'exception de la période où l'Empire romain en avait fait son rempart nord contre les barbares, avec une frontière (limes) ponctuée de forts, tels Cologne ou Strasbourg. Entre la chute de l'Empire romain et la conquête de l'Alsace par Louis XIV, ce fleuve était une partie intégrante et un des ferments du monde germanique, qui le surnommait Vater Rhein, le Rhin paternel.
Les traces de l’Histoire sont surtout visibles dans le Mittelrheintal entre Bingen et Coblence que l’UNESCO a reconnu patrimoine culturel mondial en 2002. Sur les versants au bord du Rhin trônent les châteaux forts, au-dessus des vignes escarpées. Les touristes qui veulent faire l’expérience du romantisme sont attirés ici par le mythe de la Lorelei.

Économie [modifier]
Entre Bâle et son estuaire, le Rhin traverse l'une des zones les plus densément peuplées d'Europe occidentale, historiquement riche en échanges mutuels. Ce secteur est le cœur de la dorsale européenne.La vallée rhénane fut également le berceau de l'un des principaux sites de la révolution industrielle : la Ruhr, qui bénéficiait d'un important gisement de ressources minières et notamment de charbon, facile d'accès et favorables au développement de l'industrialisation.
L’Acte final du Congrès de Vienne consacrait, en 1815, le principe de la liberté de navigation sur les cours d’eau internationaux.En 1831 avec la Première convention rhénane ou Acte de Mayence les villes ont perdu le droit de pile. Depuis la « Convention de Mannheim » de 1868, le Rhin est classé eaux internationales depuis le dernier pont de Bâle jusqu'à la mer du Nord, assurant à la Suisse un accès libre à la mer. Le siège de la Commission Centrale pour la Navigation du Rhin est à Strasbourg. Fondée en 1815 lors du Congrès de Vienne, il s'agit de la plus ancienne organisation internationale.
Plusieurs centrales nucléaires ont été construites sur les bords du Rhin :
Centrale nucléaire de Leibstadt (Suisse)
Centrale nucléaire de Fessenheim (France)
Centrale nucléaire de Philippsburg (Allemagne)
Centrale nucléaire de Biblis (Allemagne)
Centrale nucléaire de Mülheim-Kärlich (Allemagne)
Le port de Bâle, situé sur le Rhin, est l'unique voie d'accès direct à la mer depuis la Suisse, qui importe de nombreuses marchandises en vrac par voie fluviale.
En 2002, l’UNESCO a inscrit les 65 km de la Vallée du Haut-Rhin moyen dans la liste du patrimoine mondial avec le rocher de la Lorelei près de la ville de Sankt Goar.

Environnement [modifier]
La centrale nucléaire de Fessenheim utilise les eaux du Rhin pour son circuit de refroidissement[5]. Le réchauffement mesuré de l'eau est de 0,7 à 1,7°C[6]. De telles sautes de température peuvent poser problème aux salmonidés[7].

วันอังคารที่ 14 กรกฎาคม พ.ศ. 2552

Le 14 Juillet Fête nationale française

Fête nationale française

Le 14 Juillet




Journée révolutionnaire parisienne devenue fête nationale, le 14 juillet associe aujourd'hui la solennité des défilés militaires et la convivialité des bals et des feux d'artifice. Bien que généralement associé à la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, c'est la fête de la Fédération (14 juillet 1790)qui est commémorée en France depuis plus d'un siècle. ( voir le site du Sénat sur ce sujet)
La prise de la Bastille
En ces premiers mois de la Révolution française, une grande agitation règne à Paris. Au printemps 1789, les Etats Généraux ont refusé de se dissoudre et se sont transformés en Assemblée nationale constituante. En juillet, le roi Louis XVI fait venir de nouvelles troupes et renvoie Necker, ministre populaire. Le matin du 14 juillet, le peuple de Paris prend des armes aux Invalides puis se dirige vers une vieille forteresse royale, la Bastille. Après une fusillade sanglante, il s'empare et délivre les quelques prisonniers qui y étaient enfermés.
La prise de la Bastille est une première victoire du peuple de Paris contre un symbole de l'Ancien Régime. L'édifice est d'ailleurs intégralement démoli dans les mois qui suivent.
La "fête de la Fédération", le 14 juillet 1790, célèbre en grande pompe le premier anniversaire de l'insurrection. A Paris au Champ de Mars, une messe est dite par Talleyrand sur l'autel de la patrie.

La fête nationale
Par la suite, la commémoration du 14 juillet 1789 est abandonnée, jusqu'à ce que la IIIème République, notamment Gambetta, cherche à célébrer les fondements du régime. Sur proposition du député de la Seine, Benjamin Raspail, la loi du 6 juillet 1880 fait du 14 juillet la fête nationale de la République.
L'accent est mis, dès le début, sur le caractère patriotique et militaire de la manifestation, afin de témoigner du redressement de la France après la défaite de 1870. Toutes les communes sont concernées. La fête débute par une retraite aux flambeaux le 13 au soir. Le lendemain, les cloches des églises ou les salves annoncent le défilé, suivi d'un déjeuner, de spectacles et de jeux. Les bals et feux d'artifice terminent la journée.
Après l'austérité de la guerre de 1914-1918, le 14 juillet 1919 est une grande célébration de la victoire. Dans le même esprit, le 14 juillet 1945 est précédé par trois jours de réjouissances civiques.
Le 14 juillet aujourd'hui
Le 14 juillet connaît toujours un grand succès. A Paris, le traditionnel défilé militaire sur les Champs-Elysées fait l'objet d'une préparation minutieuse. Partout en France se déroulent bals, illuminations ou feux d'artifice.
Les présidents de la Vème République ont apporté quelques modifications au déroulement de la journée. Pour renouer avec la tradition du Paris révolutionnaire.
De 1974 à 1979, le lieu de célébration du défilé varie : - 14 juillet 1974 : Bastille-République - 14 juillet 1975 : cours de Vincennes - 14 juillet 1976 : Champs-Élysées - 14 juillet 1977 : École militaire - 14 juillet 1978 : Champs-Élysées - 14 juillet 1979 : République-Bastille Depuis 1980, les Champs-Élysées sont redevenus le cadre du défilé.
Le 14 juillet 1989 a été un moment fort de la célébration du bicentenaire de la Révolution française. De nombreux chefs d'Etat étrangers ont pu assister notamment à "la Marseillaise", spectacle de Jean-Paul Goude.
En 1994, des soldats allemands de l'Eurocorps participent au défilé sur les Champs-Elysées en signe de réconciliation.
Depuis l'élection du Président Jacques Chirac, des jeunes venus de la France entière, et des militaires ont été invités à la réception qui est donnée traditionnellement dans le parc du Palais de l'Elysée après le défilé.





Fête nationale française



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Fête nationale française

Feux d'artifices du 14 Juillet devant la Tour Eiffel.
Observé par
France
Signification
Commémoration de la fête de la Fédération de 1790
Date
14 juillet
Célébrations
Défilés, feux d'artifices, bals populaires, ...
Lié à
Fête de la Fédération
La fête nationale française ou Quatorze Juillet est la fête nationale de la France, qui a lieu chaque 14 juillet depuis 1880. Elle commémore la fête de la Fédération en 1790, qui marqua elle-même le premier anniversaire de la prise de la Bastille et la fin de la monarchie absolue. C'est un jour férié, chômé et payé.
Sommaire[masquer]
1 Célébrations
2 Instauration comme fête nationale
3 Notes et références
4 Articles connexes
5 Liens externes
6 Galerie
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Célébrations [modifier]
Article détaillé : Défilé militaire du 14 Juillet.
Le 14 Juillet[1] donne lieu à un défilé des troupes sur les Champs-Élysées, à des défilés ou des cérémonies militaires dans la plupart des communes, et à des feux d'artifices. (Bien qu'en général ces feux d'artifices ont lieu dans la nuit du 14 au 15 Juillet, ils peuvent parfois être vus durant le soir du 13 au 14.)

Instauration comme fête nationale [modifier]

Bal populaire du 14 juillet 1912 (Paris)
Le 21 mai 1880, le député Benjamin Raspail dépose la loi faisant du 14 juillet la fête nationale annuelle en commémoration du 14 juillet 1790, (fête de la Fédération). Le 14 juillet 1789 (prise de la Bastille) ayant été une journée jugée sanglante, c’est la Fête de la fédération qui emporta les suffrages. C'est finalement le 14 juillet 1790 seul qui est commémoré.
La loi, signée par 64 députés, est adoptée par l'Assemblée le 8 juin et par le Sénat le 29 juin. Elle est promulguée le 6 juillet 1880.
La lecture du rapport de séance du Sénat du 29 juin 1880[2] établissant cette fête nationale éclaire le débat sous-jacent portant sur laquelle de ces deux dates est commémorée le 14 juillet :
M. le rapporteur (Henri Martin) : - « Il y a eu ensuite, au 14 juillet 1789, il y a eu du sang versé, quelques actes déplorables ; mais, hélas ! dans tous les grands événements de l’histoire, les progrès ont été jusqu’ici achetés par bien des douleurs, par bien du sang. Espérons qu’il n’en sera plus ainsi dans l’avenir (« très bien » à gauche, interruptions à droite).
À droite. - Oui, espérons !
M. Hervé de Saisy. - Nous n’en sommes pas bien sûrs !
M. le rapporteur. - Nous avons le droit de l’espérer. Mais n’oubliez pas que, derrière ce 14 juillet, où la victoire de l’ère nouvelle sur l’ancien régime fut achetée par une lutte armée, n’oubliez pas qu’après la journée du 14 juillet 1789 il y a eu la journée du 14 juillet 1790 (« très-bien ! » à gauche).
Cette journée-là, vous ne lui reprocherez pas d’avoir versé une goutte de sang, d’avoir jeté la division à un degré quelconque dans le pays, Elle a été la consécration de l’unité de la France. Oui, elle a consacré ce que l’ancienne royauté avait préparé. L’ancienne royauté avait fait pour ainsi dire le corps de la France, et nous ne l’avons pas oublié ; la Révolution, ce jour-là, le 14 juillet 1790, a fait, je ne veux pas dire l’âme de la France – personne que Dieu n’a fait l’âme de la France – mais la Révolution a donné à la France conscience d’elle-même (« très-bien ! » sur les mêmes bancs) ; elle a révélé à elle-même l’âme de la France »

Notes et références [modifier]
Typograhie des fêtes civiles et religieuses selon le Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale, 2007 (ISBN 978-2-7433-0482-9), p. 81
Le rapport de séance du Sénat du 29 juin 1880 [archive]

Articles connexes [modifier]
Fête nationale
Les feux d'artifice qui ont généralement lieu dans la soirée du 13 juillet dans les petites communes, et dans la soirée du 14 Juillet dans les grandes.
Défilé militaire du 14 juillet
Allocution présidentielle du 14 Juillet
Garden-party de l'Élysée
Grâce présidentielle du 14 Juillet

Liens externes [modifier]
Tout savoir sur le 14 Juillet, sur le site du Sénat
14 juillet, feux d'artifices, bals et soirees à Paris et en Ile-de-France

Galerie [modifier]

La prise de la bastille.

Fête de la Fédération, le 14 juillet 1790 au Champ de Mars

Champs-Élysées le 14 Juillet

Feu d'artifice sur la Tour Eiffel

De nombreuses villes françaises (ici Tours) organisent un bal le soir du 13 ou du 14

Saint-Cyriens défilant sur les Champs-Élysées (Paris) lors du défilé militaire du 14 Juillet, le 14 juillet 2007

วันอังคารที่ 7 กรกฎาคม พ.ศ. 2552

Maillot jaune








du leader du classement général est l’un des plus emblématiques symboles du Tour de France. La couleur jaune rappelle celle du journal L'Auto (ancêtre de L'Équipe), organisateur de l’épreuve. La signature d’Henri Desgrange, le fameux HD, orne ce maillot après une parenthèse de quelques années seulement où cet usage fut oublié.
Ce maillot distinctif est créé en 1919, en plein Tour. C’est au départ de Grenoble (11e étape), le 19 juillet 1919, qu’Eugène Christophe est revêtu du tout premier maillot jaune de l’histoire.
Le classement général au temps étant le classement le plus important, un cycliste qui se trouve en tête de plusieurs classements (montagne et sprinteur) porte évidemment le maillot jaune. Le second du classement de la montagne ou des sprinteurs porte alors, par intérim, le maillot à pois ou vert.
Parmi les plus grands cyclistes n’ayant jamais porté le maillot jaune, il convient de signaler Raymond Poulidor. Pas moins de huit fois sur le podium (dont trois fois sur la deuxième marche), « Poupou » fut au mieux maillot jaune virtuel sur la route du Tour, mais n’a jamais pu revêtir la fameuse tunique sur une seule étape.